Nous avons tenu à écrire cet article car nous sommes de cette génération qui naît dans une ère où l’on parle de plus en plus du changement climatique et de ses conséquences.

Nous grandissons et devenons adulte dans cette ambiance atypique dans laquelle « notre maison brûle et nous regardons ailleurs », et dans laquelle personne ne met en place d’action majeure pour contrer ce problème.

Cette atmosphère morose entraine chez les plus jeunes mais aussi les moins jeunes, une « éco-anxiété » : mais c’est quoi au juste l’éco-anxiété ?

Définition et symptôme

La notion même d’éco-anxiété a été inventée en 1997 par Véronique Lapaige, chercheuse en santé publique, qui l’a défini comme "une anxiété anticipatoire vis-à-vis de l’avenir, perçu comme compromis et menacé".

Toutefois, la psychologue Mathilde Depaulis, spécialiste en gestion des émotions qui s’intéresse de près à l’éco-anxiété, note que celle-ci "n’est pas encore considérée comme un trouble, une pathologie, mais cela ne serait pas surprenant qu’elle le devienne dans les prochaines années ". 

L’éco-anxiété peut être perçu comme émotions douloureuses, d'angoisses, ressenties en réaction aux bouleversements environnementaux actuels et futurs. Cette éco-anxiété est en particulier liée au dérèglement climatique.

D’où vient cette éco-anxiété ?

Cette éco-anxiété vient d’une absence d’action globale :  les années passent et les alertes des experts sont de plus en plus nombreuses sur beaucoup de sujets (environnement, climat, biodiversité, géopolitique, ressources…).

Pourtant nous ne voyons pas d’actions globales : l’accord de Paris de 2015 sur le climat n’est pas respecté, le risque de guerre est de plus en plus important partout dans le monde… Tout ça n’est pas vraiment rassurant, disons-le.

Les décideurs ont promis de tout faire pour construire un avenir durable, pacifique et équitable, mais derrière les beaux discours nous cherchons encore les actions de grande ampleur.

Cette forme de pessimisme qui grandit dans nos esprits entraine de l’éco-anxiété : un sentiment de préoccupation et d’inquiétude face à un changement climatique qui s’emballe et dont nous avons le sentiment que limiter son réchauffement à 1,5 degrés comme le préconise l’accord de pairs semble inenvisageable.

Face à ces promesses qui sont, pour le moment, loin d’être tenues, comment pouvons-nous ne pas être anxieux ?

Face à ces émissions de CO2 qui ne font qu’augmenter et augmente de plus en plus vite, comment pouvons-nous ne pas être anxieux ?

Face à un futur qui n’aura pas le même climat et la même stabilité que l’on a connu lors de notre enfance, comment pouvons-nous ne pas être anxieux ?

Comment faire face à l’éco-anxiété ?

  • Il faut savoir qu’il n’est pas trop tard

Le GIEC a dit :

« Il n’est jamais trop tard pour agir en faveur du climat. »

Nous savions déjà que l’influence humaine sur le climat avait entraîné un réchauffement planétaire de 1,1 °C en moyenne sur la dernière décennie par rapport à 1850-1900.

Stabiliser le réchauffement climatique nécessite d’agir dès maintenant, mais, contrairement à ce que l’on a pu lire dans les médias, il n’existe pas de date butoir au-delà de laquelle il n’y aurait plus rien à sauver, rappelle un collectif de scientifiques auteurs des trois volets du sixième rapport d’évaluation du GIEC

Ce nouvel opus nous explique que, malgré des politiques climatiques de plus en plus nombreuses prises dans de nombreux pays, nous sommes loin d’être en route pour limiter le réchauffement à 2 °C, a fortiori à 1,5 °C. Sauf en cas d’action très rapide, soutenue dans le temps et à grande échelle, pour réduire fortement les émissions en 2030 et atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle. Ce défi n’est pas hors de portée, c’est le message-clé du dernier rapport, mais il est, de fait, particulièrement ambitieux.

  • Des médias et des organisations se mobilisent

 Si le changement climatique t’effraie, voici quelques sites pour te montrer que les choses bougent dans beaucoup de secteurs différents. Différents médias et organisations se créent. Et surtout, ils commencent à avoir un impact :

    • VERT LE MEDIA, le média de l'écologie pour l’actualité de tous les jours 
    • POUR UN REVEIL ECOLOGIQUE, pour un réveil de la part des étudiants et de leur professeurs
    • ECOLOSPORT pour plus d’écologie dans le monde du sport
    • 2TONNES : l'atelier immersif pour agir pour le climat

Il y’a aussi des médias « des bonnes nouvelles » qui apparaissent et qui peuvent rendre ton quotidien moins angoissé : Le Média Positif

    • Des médias et des organisations se mobilisent

    Qu’ils soient activiste, journaliste, blogueur ou ingénieur, nombre sont le nombre de personnes qui luttent pour faire bouger les choses et nous amener vers un futur meilleur.

    Voici quelques-unes de ces belles personnes à connaître, à suivre et à soutenir :

    Camille Etienne, qu’on ne présente plus :

     Hugo Clément :

     Swann Périssé 

     Jean Marc Jancovici : co-fondateur du Shift project, il souhaite décarbonner l’économie française et l’organiser avec une planification.

    Il est notamment spécialiste des énergies :

    Thomas Wagner, aka Bon Pote. Grâce à lui, son média alerte sur le changement climatique grâce à des explications simples, détaillées et sourcées.

    Il a développé un média, bonpote.com pour rendre accessibles les enjeux climatiques à la terre entière.

    Le bon sens est mis en avant et son compte Instagram est capable de réunir beaucoup de monde au sein d’une cause commune, et surtout, de faire bouger les mentalités : 

    Pouvait-on imaginer il y a 3 ans, que parler de l’écologie sur Instagram pouvait rassembler autant de monde sans paraître chiant ?

     

    Nous espérons que cet article de conseil t’aura plus et qu’il t’aura aidé à définir ce qui t’angoisse.

    N’hésite à nous faire un retour, nous en serons très heureux !

    17 octobre, 2022