Escapade dans les Pyrénées – Randonnée entre copains
C’est un mercredi d’été, les vagues ne sont pas au rendez-vous sur les prévisions du week-end. Pas de houle pour les prochains jours à venir.
Nous décidons alors d’organiser un week-end entre amis loin de la canicule annoncée… Et pour ça, quoi de mieux que les Pyrénées à quelques kilomètres de Biarritz ?
Direction le col d’Iraty :
Samedi matin c’est le départ, nous partons tôt dans la journée, avec comme objectif de monter le campement, manger un bout le midi avant de faire une randonnée dans les environs.
11h, c’est l’arrivée au camping à 1100 m d’altitude.
L’air est humide car nous sommes en pleine forêt. La rosée du matin est encore présente sur le sol, mais le soleil pointe déjà le bout de son nez.
C’est le moment pour nous de monter la grande tente 4 places de Yohan.
Lorsque certains choisissent de dormir dans la tente, certains optent pour une nuit dans un hamac (bonne chance à eux).
Top départ de la randonnée
Martin déniche une carte et toutes les informations d’une balade en montagne : au programme, 7km et 3h30 de marche avec 500 m de dénivelé négative et positive sur l’ensemble du trajet.
Après un top départ manqué et plusieurs chemins confondus, nous sommes enfin sur la bonne voie.
Locals Only
Ce qu’on apprécie le plus pendant cette rando, c’est que nous sommes comme coupés du reste du monde.
Déconnectés, plus de réseau (ou presque) et plus de connexion internet.
Si nous avons besoin, la solution est de demander conseil à d’autres randonneurs que nous croisons.
Cependant, les animaux locaux, eux, ne nous ont lâchés aucun conseil…
Au bout d'1h30 de marche, nous arrivons près d'un refuge. Eloignés de tout, nous nous rapprochons de lui dans l'espoir de remplir nos gourdes et de nous reposer au frais pendant quelques minutes. En vain, il n'y a personne.
Une vue à (vraiment) couper le souffle
Cette vue, elle se mérite.
C’est au bout d’un chemin abrupte ainsi que d’une pente abominable pour nos jambes et notre cardio que nous arrivons en haut de ce col.
Un véritable escalier d’herbe et de terre qui monte sur plus de 200m. Un chemin éreintant où tout se joue dans le mental et le souffle. Plus personne ne parle ou ne lance la moindre blague, nous entendons seulement le vent et le battement de notre cœur dans nos oreilles.
Arrivés en haut, une pause s’impose…
Pour certain, la montée a été moins compliquée. Martin trouve encore la force de faire un piquet...
Sur le tracé du GR10
Notre randonnée empreinte un bout du célèbre chemin de la grande traversée des Pyrénées, le GR10.
Sur une crête de montagne, la vue est époustouflante et nous pousse à tenir bon pour finir le parcours et ne pas rebrousser chemin.
Les animaux locaux nous surveillent de loin.
C’est maintenant au tour des nuages d’accompagner notre randonnée.
L’air se fait plus frais et humide. La descente commence.
Arrivés au Col de Bagargui, nous déposons notre empreinte sur le panneau rempli d’autocollant. Drôle de surprise quand nous voyons que nos copains de Wyve sont aussi présents (en haut à droite du panneau).
Retour au campement
Un retour au camping bien mérité où notre tente et notre repas du soir nous attendent.
Entre les hêtres, la température baisse et le froid nous entoure.
Les dernières lueurs du soleil nous effleurent mais il faut se rendre à l’évidence, cette belle journée prend fin.
La fatigue se fait sentir, mais ce n’est pas le moment d’aller se coucher. La nuit tombe et de nombreuses étoiles et constellations apparaissent dans le ciel.
Cap vers le col de la montagne la plus proche pour pouvoir espérer capturer dans notre boiter d'innombrables étoiles. Armés d’un trépied, d'un appareil photo et de quelques lampes torches, nous remontons les chemins de la montagne plongés dans le noir. Nos seuls compagnons de voyages sont quelques vaches qui ne dorment pas encore.
Ça y est. Nous sommes parvenus au sommet. Encore loin des étoiles, mais suffisamment hauts pour les admirer et les photographier.
Après avoir passé une heure à photographier le magnifique ciel du Pays Basque, c’est désormais le moment d’aller se coucher. Demain il faudra reprendre la route vers Biarritz.
Nous garderons des étoiles plein la tête et l’envie de refaire le même séjour à la montagne mais cette fois-ci, plus longtemps !